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Astrid Lacroix

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Blog de réflexions sur les problèmes de société


La mise à l'abri des SDF : un problème récurrent quand vient l'hiver

Publié par Antoine Lacroix sur 27 Novembre 2013, 18:24pm

Catégories : #Sans-abris, #hébergement d'urgence, #Loiret

L'ile de france recueille 80% des subsides de l'état allouées au logement d'urgence, les autres grandes métropoles 15 % et le reste, 5%, est diffusé au compte goutte dans les autres régions de France. Certains départements à forte immigration doivent dépenser plus que d'autres pour loger les sans-abris. Claude Bartolone en 2011 a décidé de laisser les mineurs dans la rue pour manifester son raz-le-bol devant la départementalisation d'un problème national. Il n' y a donc pas égalité de traitement selon la région où on habite. Les services sociaux se refilent les SDF. Allez à Montargis, à Orléans,il y a de la place,leur dit-on parfois. A Montargis, le samu social n'a pas grand chose à proposer aux personnes en errance, pris en charge le soir, à la gare SNCF ou ailleurs. Le flux de nouveaux arrivants semble sans fin. Les conditions d'accueil se durcissent mais comment laisser une mère et ses trois filles dans la rue comme cela s'est présenté récemment.

Les SDF ne sont ni de droite ni de gauche mais certaines subventions, elles, le sont. Donc une association politisée peut prendre en charge des SDF un certain temps et quand la couleur politique du financeur change, elle se retrouve sans argent. Les SDF retournent dormir dehors. La politisation des associations en charge de l'hébergement d'urgence est source de précarité des financements et des bénéficiaires. Ces associations devraient être neutres politiquement.

Que devient alors le responsable de l'hébergement d'urgence dans le département s'il n'a plus d'argent à distribuer ? Il devrait aider les intervenants sociaux à mieux s'organiser, à lutter contre ces anomalies de blocages de subventions pour des raisons politiques, à mieux échanger leurs données. Les sans-abris se laissent parfois aller parce qu'il doivent répéter à chaque organisme la même chose, fournir des papiers qu'ils ne possèdent pas. Leur demander de faire des démarches pour les obtenir est souvent incongru.

Les fonctionnaires de la direction départementale de l'action sociale en charge de la protection des sans-abris vont donc peut-être financer moins pour animer plus. J'en connais,  acteurs sociaux locaux, la population, qui vont devoir se bouger 

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